Abeille qui a un varroa sur elle

Le varroa destructor, l’ennemie des abeilles !

Qu’est ce que le Varroa destructor ?

Le Varroa destructor est un acarien qui s’attaque aux abeilles et qui peut provoquer de graves dommages à leur colonies. Il se nourrit du sang des abeilles et peut transmettre des virus et des bactéries qui affaiblissent les individus et la colonie dans son ensemble. Le Varroa est originaire d’Asie et s’est rapidement propagé dans le monde entier, devenant une véritable menace pour l’apiculture.

Le Varroa se nourrit principalement des larves et des pupes d’abeilles, mais il peut également s’en prendre aux abeilles adultes. Il se fixe sur le corps de l’abeille et se nourrit de son sang, provoquant une déplétion de ses réserves et un affaiblissement général. Le Varroa peut également transmettre des virus et des bactéries qui peuvent affecter la santé des abeilles et de la colonie.

Il est important de lutter contre le Varroa afin de préserver la santé des colonies d’abeilles et de garantir la production de miel de qualité. Il existe différentes méthodes de lutte contre le Varroa, telles que l’utilisation de produits chimiques ou l’utilisation de techniques de lutte biologique.

Comment le varroa est arrivé en europe ?

Le Varroa destructor est originaire d’Asie et a été introduit en Europe accidentellement au cours du 20ème siècle. Il est arrivé en Europe via l’Union soviétique, où il a été introduit dans les années 1960 en provenance de Chine. Le Varroa s’est rapidement propagé en Europe de l’Est et en Europe de l’Ouest, devenant une véritable menace pour l’apiculture dans de nombreux pays.

Il est difficile de préciser comment le Varroa a été introduit en Europe, mais il est probable qu’il a été transporté par des essaims d’abeilles importés d’Asie pour renforcer les colonies européennes. Le Varroa s’est très rapidement adapté à son nouvel environnement et a été en mesure de se reproduire très efficacement, ce qui lui a permis de se propager rapidement.

Depuis son introduction en Europe, le Varroa a causé de graves dommages aux colonies d’abeilles et a été un facteur de mortalité important dans de nombreux pays. Il est donc très important de lutter contre cet acarien afin de préserver la santé des colonies d’abeilles et de garantir la production de miel de qualité.

Comment traiter le varroa dans les ruches ?

Il existe plusieurs méthodes pour lutter contre le Varroa destructor dans les ruches.

  1. Traitement chimique : il existe différents produits chimiques qui peuvent être utilisés pour lutter contre le Varroa. Ces produits sont généralement des acaricides qui tuent les acariens ou les empêchent de se reproduire. Il est important de suivre les instructions du fabricant et de respecter les doses recommandées pour éviter tout risque pour les abeilles.

2. Traitement biologique : il est possible de lutter contre le Varroa en utilisant des méthodes biologiques, c’est-à-dire en utilisant des micro-organismes ou des substances naturelles qui tuent ou inhibent le développement des acariens. Par exemple, il est possible d’utiliser de la poudre de propolis, une substance produite par les abeilles qui a des propriétés antimicrobiennes et antivirales, ou encore de la pulvérisation d’huile essentielle d’eucalyptus sur les cadres de la ruche.


Le principal traitement chimique :

Amitraze : 

Cette molécule est actuellement largement employée en traitement à libération lente. Elle est appliquée sous la forme de bandelettes que l’on pose au niveau du couvain, entre deux cadres. L’exposition doit durer entre 10 semaines et 12 semaines. La pose se fait généralement après l’enlèvement des hausses. Il ne faut pas prolonger la durée du traitement au risque de favoriser la sélection de lignées de varroas résistantes à l’amitraze. 

Des résistances à l’amitraze font aussi leur apparition. D’où l’intérêt d’employer alternativement des traitements dont les principes actifs ne sont pas les mêmes. Notons que l’amitraze est un produit qui se retrouve dans les cires et y perdure pendant plusieurs années. Cette présence de l’amitraze à faible concentration – soit un taux non mortel pour le varroa – favorise l’apparition des phénomènes de résistance. 

Les pratiques apicoles qui consistent à laisser les abeilles construire leurs rayons de cire – sans utiliser les feuilles de cire vendues par les commerces – va permettre de limiter l’introduction de cire contaminée dans les colonies. On peut aussi utiliser cette pratique pour les cadres des hausses. Le miel ainsi récolté n’aura pas été en contact avec des cires contenant un insecticide. Car même en faible concentration, ces substances ne sont pas dépourvues d’actions toxiques pour l’être humain.

Les traitements à base d’amitraze sont Apivar et Apitraz. Pour en savoir plus, consultez notre page sur les traitements à l’amitraze.



Les principaux traitements biologiques :

Thymol : 
Le thymol est une molécule aromatique qui se trouve naturellement dans certaines plantes, notamment le thym. Cette molécule est connue pour ses propriétés antimicrobiennes et antifongiques et est utilisée dans différents domaines, notamment en médecine et en apiculture.

En apiculture, le thymol est utilisé comme acaricide naturel pour lutter contre les acariens, notamment le Varroa destructor qui s’attaque aux abeilles. Il est généralement utilisé sous forme de vaporisateur et est appliqué sur les cadres de la ruche. Le thymol agit en tuant les acariens lorsqu’ils entrent en contact avec lui. Il est efficace contre les adultes et les œufs de Varroa.

L’acide formique : 
L’acide formique est un acide carboxylique qui est produit naturellement par certaines espèces d’insectes, notamment les fourmis, d’où il tire son nom (formica en latin signifie « fourmi »). Cet acide est également produit par l’homme à partir de différentes matières premières, comme le méthanol ou le dioxyde de carbone.


L’acide oxalique : 
L’acide oxalique est un acide organique qui est produit naturellement par certaines plantes, notamment les rhubarbes et les épinards. Cet acide est également produit par l’homme à partir de différentes matières premières, comme le sucre ou le glycérol.

 

Liens vers les sources :

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